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161117 - Tentative de chabana
Shirotsubaki (白椿 - camélia blanc) et branche de Ume (梅 - prunus).
Hanaire de type Ichijûgiri (一重切) réalisé par mes soins.
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161115 - Akinotsukubai @ fujijardin II
Au jardin : le cadeau offert par un rayon de lumière en ce matin automnal...
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161111 - Souvenirs
Aujourd'hui, j'ai préparé un bol de thé en honneur de mes amis de Shikoku et réalisé un namagashi dont la forme stylisée évoque le pin (référence directe à la ville de Takamatsu, que l'on pourrait traduire littéralement par : "Grands Pins"). L'occasion de me replonger "en esprit" dans cet inoubiable séjour organisé en 2011 (déjà !) par l'association Shikoku Muchujin et sa formidable présidente, Ozaki Mie san.
Je fais le voeux de pouvoir un jour vous offrir ce même bol de thé dans mon futur sôan.
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161019 - Projet sôan
L’ossature du sôan est à présent entièrement démontée. Si tout va bien, elle sera remontée au printemps prochain, à son emplacement prévu dans le jardin. Chaque pièce de bois est identifiée, numérotée et répertoriée sur un plan.
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161019 - Chashaku Story
A suivre sur ma page Flickr, les étapes qui m'ont permis de passer d'une branche morte de chêne (mais non pourie) à un chashaku de style shin.
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160808 - A ne pas manquer !
Soirée exceptionnelle le vendredi 12 août 2016 à 21h à la salle des fêtes de Manigod avec la participation de Miho Yano (矢野美穂), femme poète de la région de Kobe, francophone.
Par une sélection de poèmes (du sixième siècle à nos jours), la soirée introduira aux piliers de la culture japonaise (Dodoitsu, Tanka, Haïku, Hyakunin Isshu) et aux grands thèmes sur lesquels ont écrit et écrivent les femmes japonaises.
Les explications utiliseront des images, des vidéos, de la calligraphie, du son. Mais l’essentiel de la soirée sera consacrée au partage via la lecture de poèmes.
Plus d'informations sur cette page.
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160702 - Projet sôan
La porte d’entrée donnant sur le mizuya est à présent dans ses rails.
J’ai par ailleurs découpé 3 tatami de manière à ce qu'ils s'adaptent à la disposition intérieure du (futur) chashitsu. Les tatami utilisés sont de facture chinoise et confectionnés pour servir de couchage aux occidentaux. C’est à dire qu’ils sont plus longs que le standard japonais, à savoir 90x200 cm. J’ai donc du raccourcir les trois de manière à obtenir un premier tatami de 160 cm (destiné à l'espace de transition entre le zashiki et le mizuya que j'appelle katte - 勝手, mais qui n'en ai pas techniquement un, même si je le destine à cet usage), un second de 180 cm pour les invités (kyakudatami - 客畳), et un dernier de 140 cm qui fera office de dôgudatami - 道具畳 (le tatami sur lequel on place le dôgu, les objets de thé).
Pour ce dernier, une coupe supplémentaire dans la largeur, correspondante à la base du sodekabe - 袖壁 (étroit et court mur de séparation à la tête du dôgudatami, dont la forme évoque une manche de kimono, d'où son nom), a du être effectuée (voir les 2 dernières photos ci-contre). Dans cette forme courte, qui correspond environ à 3/4 de la longueur d'un tatami standard, il prend alors le nom de daimedatami - 台目畳 ou simplement daime.
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160622 - A la mémoire de
Chrisitian Desbois (1952-2010)
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160508 - A la recherche de...
En mai, fais ce qu’il te plaît ! Ou presque…
Délaissant momentanément le chantier « sôan », je m’attaque au nivellement de ce qui constituera le sotoroji (外露地). Le terrain étant fortement en pente, le tracé d’une allée plane pour faciliter la déambulation était un impératif.
Au premier plan, sur la gauche de la photo ci-contre, sera érigé (plus tard…) le koshikake-machiai (腰掛待合) sur lequel le ou les invités s’assoient et se préparent mentalement à pénétrer dans le sôan pour partager le thé. La petite allée remonte tout doucement en longeant les bambous (Pseudosasa Japonica) plantés il y’a 2 ans. L’espèce est invasive, mais le sol (sableux) étant pauvre et l’exposition pas vraiment optimale (très ombragé), leur croissance est ralentie et il est assez simple, ici, de les contenir. Au bout de l’allée, un virage en épingle mène à un second palier qui débouchera sur le chûmon (中門) marquant l’entrée de l’uchiroji (内露地). Tout de suite après, on trouve le tsukubai ( 蹲踞 - voir seconde photo), ultime étape avant de passer la porte du sôan…
Encore beaucoup de travail en perspective...
Mais j’ai bon espoir d’être en mesure de dresser la structure du sôan dans le courant de l’été.
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160423 - Unyû-an
Ci-contre le logo que j’ai créé pour mon amie Dominique Kawano, qui a inauguré il y a quelques mois son nouveau lieu de thé, le bien nommé Unyû-an (Le pavillon des nuages farceurs). La calligraphie originale a été réalisée par Niimi-sama du temple Sôkenji à Shinshiro, amie de Dominique. Après avoir numérisé les trois kanji, je les ai intégrés entre des motifs stylisés de nuages, un peu comme si ces premiers jouaient à cache-cache avec ces derniers.
A moins que cela ne soit l'inverse...
Pour plus d’informations, merci de visiter le site du Pavillon des Nuages.
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160328 - Projet sôan
Work in progress...
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Tentative de chabana #160207
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2016@fujijardins
De part et d’autre de la baie d’Osaka se trouvent deux pins que l’on dit unis par une seule et même racine. L’un se trouve à Sumiyoshi (住吉の松 - Sumiyoshinoe, le Pin de Sumiyoshi), l’autre à Takasago (高砂の松 - Takasagonoe, le pin de Takasago). Ils seraient l’incarnation des esprits d’un couple de divinités shintô : Susano-no-Mikoto et Kushinadahime-no-Mikoto tombées amoureux l’un de l’autre et qui vécurent très longtemps, avant de mourir ensemble le même jour, au même instant. Les nuits de lune, ils reprennent forme humaine pour retrouver, en ce monde, le lieu de leur bonheur et poursuivre leur travail de collecte d'aiguilles de pin.
Jôtôba (尉と姥) est le nom donné au couple sous sa forme humaine : Jô (尉) le vieil homme flanqué d’un râteau (ou kumade - 熊手 - en japonais, dont la prononciation évoque les mots : "jusqu'à 99 ans" - kûjû kû made - 九十九年まで) prend soin d'engranger les bénédictions du passé pendant que son épouse Uba (媼) balaie toute tristesse et mauvaise fortune (autre jeu de mots avec le verbe haku qui sgnifie "balayer" et le mot hyaku, "cent..." (...années, sous entendues). Ils sont une excellente représentation de la joie et du contentement qui vient de faire des efforts à travers les défis de la vie dans une relation dévouée et aimante. Symbole propitiatoire, le vieux couple est souvent à l’honneur au moment du passage d’une année à l’autre, mais aussi plus généralement, lors de la célébration de toute nouvelle « entreprise » commune, tel le mariage. que l'on espère voir durer. Cette notion (de temps qui passe et qui s'étire sur le long terme) est exprimée au travers de la représentation du pin, dont la prononciation japonaise, matsu, est l'homophone du verbe "attendre" (待).
La légende des pins jumelés Aioi no Matsu (相生の松), l’une des plus vieilles du Japon, est relatée dans une célèbre pièce de nô créé par Zeami (maître fondateur du genre, qui vécut entre la fin du XIVe et le début du XVe siècle) portant le nom de Takasago no Uta (高砂の歌).
Sur le kakemono qui illustre ce billet, l'allusion au nô est évidente puisque les 2 personnages portent les masques respectifs de Jô et Uba. Que penser dès lors de cettre représentation du couple mystique ? Rappelons que les rôles féminins sont toujours exclusivement joués par des hommes dans le théâtre classique nippon (Nô et Kabuki).
Je vous laisse le loisir, cher lecteur, de trouver votre propre interprétation.
Sous le kakemono, trône un kagamimochi-kazari. Une des décorations qui ornent traditionnellement le tokonoma (alcôve d’honneur) ou le kamidana (petit autel shintô accroché en hauteur) en tout début de nouvelle année. « Kagami » signifie littéralement « miroir ». Le « mochi » est fabriqué à partir de riz gluant pilé jusqu’à obtention d’une pâte façonnée ensuite en forme de boule. Dans les temps anciens, les miroirs étaient fabriqués à partir d’une pièce métallique de forme circulaire finement lustrée. Du cercle à la boule, il n’ y avait qu’un pas à franchir pour faire l’analogie entre mochi et kagami. Ajoutons que le miroir étant un des trois objets sacrés gardés dans le temple de Ise et le mochi une nourriture divine, nul doute que l’ensemble ne peut apporter que prospérité et protection de la part des Kami-sama !
On superpose donc deux mochi l’un sur l’autre, celui du dessus étant légèrement plus petit que celui du dessous, ils symboliseraient le passage d’une année à l’autre. Chapeautant cet ensemble, un daidai (代々), agrume nippon, dont la prononciation est un homophone de l’expression «de génération en génération», apporte un signe supplémentaire de bonne augure.
Puisse 2016 nous apporter tolérance, amour et paix.
Cha-leureusement,
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