Septembre 2007
Le portillon (kido) a été ajouté est vient fermer totalement la vue sur la partie arrière du jardin. Normalement entièrement constitué de bambou, notre kido "maison" est une adaptation faite à partir d'une structure en tasseaux de pin sur laquelle des croisillons viennent maintenir des tiges de bambous horizontales. Les croisillons permettent d'autre part de rigidifier l'ensemble.

Juillet 2007
Les poteaux de la pergola servent également à "cadrer" la vue sur le jardin de thé. Les plantes se développent bien, et nous avons commencé le travail de structure sur certaines d'entre elles. Mais la véritable mise en forme ne pourra réellement commencer qu'au printemps prochain. Comme dans beaucoup de domaines au Japon, le temps est un élément clé, et il faut apprendre à le laisser faire son travail avec patience et humilité.

Juillet 2007
La terrasse en pavés auto-blocants jouxtant la maison, a été remplacée par une autre en lames de pin traitées à coeur. Nous avons également réalisé une pergola recouverte de canisse afin d'apporter un peu d'ombre. Nous planterons à l'automne une glycine, qui peu à peu viendra recouvrir complètement la pergola.

Mai 2007
Vue depuis le côté "jardin sec". Bien entendu, il reste encore à fabriquer un kido, c'est à dire un portillon, qui lui aussi sera fait de bois et de bambous. Il devra lui aussi être le plus opaque possible.

Mai 2007
Le résultat final. Visuellement, la barrière est quasiment opaque, elle va donc stoper le regard de la personne se trouvant dans le première partie du jardin de thé, l'empêchant de voir ce qui se passe derrière. D'autre part, elle apporte de l'ombre supplémentaire à la mousse et aux plantations. Cette barrière de type misugaki (aussi appelée sudaregaki), a été réalisée par nos soins à l'aide de tasseau de pin et de bambous. La patine du temps va griser les bois et décolorer les bambous qui deviendront jaunes. Une couche de lazure sera appliquée une fois ces coloris obtenus.

Mai 2007
Ce printemps est particulièrement arrosé ! La pluie et la chaleur relatives à la saison, ont fait que la mousse s'est bien developpée. Notez à gauche, que la barrière de bambou a été changée. En effet, on se rend bien compte sur cette photo du problème qui nous a conduit à ce remplacement : le jardin sec (en arrière plan) est bien trop présent visuellement. Hors notre idée de départ était de bien séparer les deux environnements du jardin. Nous décidons donc d'étendre la nouvelle barrière sur la droite.

Mars 2007
à la droite de cette mousse semée (partie recevant le plus d'ombre), nous avons placé des plaques de mousse "plus épaisse" (Polytrichum piliferum). Cette variété a la particularité d'évoquer (à nos yeux) les cîmes des pins (des côtes landaises ?). Positionnée de manière à contraster avec la mousse "rase" déjà en place (évoquant la mer), nous cherchons à faire un contre-point avec le paysage maritime sec qui se trouvera juste derrière la petite barrière de bambou que l'on aperçoit dans le fond de l'image. Le but est de créer une relation visuelle entre les deux jardins, bien qu'ils soient physiquement séparés.

Février 2007
Les températures douces reviennent déjà en cette fin de mois de février. L'hiver n'aura pas été très rigoureux. Nous avons semé de la mousse sur les abords des tobiishi, "encouragé" par son apparition spontanée près de la végetation. Certes l'ombre nécessaire à son bon développement n'est pas encore suffisante, mais la mousse a la propriété de se régénérer dès qu'un peu d'humidité revient. Nous verrons comment évolueront les choses pendant les mois d'été.