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Novembre 2006

L'érable n'est en fait pas véritablement inclus dans le jardin de thé, puisqu'il est planté à l'extérieur de la petite barrière de bambou. Dans cet espace à dominante verte, le contraste du feuillage rouge vient marquer encore plus cette notion de limite qui existe entre les 2 parties du jardin. L'érable joue donc également un rôle pivot : il assure la transition entre le jardin de thé et le jardin sec.







Novembre 2006

Traditionnellement, le passage des saisons n'est pas marqué dans le jardin de thé. Cela dit un érable japonais "momiji osakazuki" a tout de même été planté. Outre l'attrait de ses couleurs printanières et automnales, il constituera en grandissant un brise-vue et apportera l'ombre nécessaire au développement de la mousse. Notons que cette dernière commence déjà à s'installer en périphérie de la végétation.
La petite porte (temporaire) menant à la seconde partie du jardin sert également de brise-vue, de fait la végétation plantée de part et d'autre a la même fonction.




Juillet 2006
La végétation a bien poussé. Une pierre plate fait office de chôzubachi pour le moment , l'achat de ce dernier se fera ultérieurement. Même sans cet élement, notons qu' en peu de temps, l'ambiance propre au jardin de thé (wabicha) s'est installée. Le bon équilibre de la composition , l'utilisation de matériaux naturels et de plantes à croissances rapides contribuent à ce résultat.





Juin 2006
Premier anniversaire du jardin ! Il pleut. La terre prend une couleur sombre qui fait ressortir le vert brillant des jeunes feuillages. Cette ambiance humide sied parfaitement au jardin de thé, les précipitations étant abondantes en été au Japon. De la mousse arrivera t-elle a se développer également ? C'est la grande interrogation...





Mars 2006
Le printemps pointe déjà le bout de son nez ! Nouvelles plantations autour du tsukubai : Nandina Domestica, Viburnum Tinus, Cotoneaster Lacteus, etc. a part le Nandina, les plantes utilisées ne sont pas des plantes "japonaises", nous les avons sélectionnées pour leur resitance à la sécheresse et leur pousse rapide et la couleur de leur feuillage (nous ne souhaitons pas planter de plantes à fleurs comme il est d'usage au japon).
Le roji (chemin de pierre) a été mis en place. Les pierres (tobiishi) sont disposées de manière régulière et suivent un tracé courbe. Ceci est fait dans l'intention de rendre plus longue la traversé de cet espace en obligeant la personne qui l'empreinte à suivre le rythme des pierres.




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