fujijardins.com  
 
ombre



Septembre 2009

Vue depuis l'intérieur de Chisôan (shoji complètement retirés) sur le karetaki éclairé, par une douce nuit de fin d'été.



t




Décembre 2008
Recette du karetaki :
Choisir les plus belles pierres qu'il vous sera possible de trouver. Bien les mélanger. Les observer en tachant de trouver leur "face." Les organiser en un tout harmonieux. Laisser reposer 24h. Le lendemain, retravailler éventuellement l'ensemble si besoin est et laisser à nouveau reposer 24h (et ainsi de suite jusqu'à être satisafait du résultat). Enterrer chaque pierre jusqu'à un tiers de sa taille pour les plus grosses. Les pierres doivent être solidement ancrées au sol.

suggestion de présentation : parsemer de mousses, fougères, et autres plantes diverses. Les plus gourmands pourrons rajouter des gravillons en guise de "toping".


cascare sèche, karetaki


Décembre 2008
Nous avons enfin réuni les pierres dont nous avions besoin pour la réalisation de notre karetaki (évocation du mont Hôrai plus d'infos ici). Ce qui avait été fait en avril dernier, ne "fonctionnait" plus avec les nouveaux éléments. Nous sommes donc repartis de zéro en avançant à tâtons. On peut avoir en tête les règles du sakuteiki, mais plus encore, il faut faire confiance à son oeil. On cherche, on cherche et à un moment, l'on ne sait pourquoi, on trouve. C'est un peu comme en peinture : il faut se battre avec la matière, sauf que là, la matière peut peser plus de 70kg pour la pierre principale !



cascare sèche, karetaki


Avril 2008
En attendant de rassembler tous les matériaux nécessaires à la réalisation de la toiture de Chisôan (dont une cinquantaine de chaumes de bambou que l'on aperçoit ici), nous nous sommes procurés quelques premières pierres pour notre karetaki. Tant que l'ensemble des pierres n'aura pas été trouvé, aucune d'entre elles ne sera positionnée de manière définitive, constituant ainsi une sorte de karesansui à géométrie variable.





Octobre 2007
Vue directe sur "l'étang sec" dont les berges sont habillées de mousse fraîchement posée. L'entretien de cette dernière demande de l'attention. Il faut en effet la désherber manuellement, et "réparer" quotidiennement les zones abimées par les oiseaux. C'est sur la gauche que se trouvera le futur karetaki (cascade sèche).




 

Octobre 2007
N'arrivant pas à faire un choix de pierres à utiliser dans le karesansui, nous décidons de nous donner encore du temps. Afin que le jardin perde un peu de son aspect "chantier perpétuel", nous avons commencé par ce qui constitue normalement la dernière étape de l'élaboration d'un jardin, à savoir : la pause de mousse. Nous avons également construit des barrières en bambou de type yotsume. Cette partie servira de zone de transition entre la zone chaniwa et le karesansui situé sur la gauche.




 

Septembre 2007
Nous avons placé quelques échantillons de pierres disponibles auprès de revendeurs de matériaux de la région. Le résultat ne nous semble pas très probant... la couleur et surtout la structure des pierres nous semble bien pauvre. Cependant, nous n'avons guère d'autres choix. Nous décidons de nous laisser encore un peu de temps avant de prendre une décision finale. Notre projet "idéal" nécessitant de gros blocs, nous devons également nous assurer que les moyens techniques pour les manipuler seront réalisables.




 

Mars 2007
Le karesansui (jardin sec) sera un une partie contemplative du jardin, dans lequel on ne pénetrera pas. L'élément principal sera un étang sec aménagé à la manière des temples Korin-in ou Hoshun-in, c'est à dire à l'aide de pierres évoquant un karetaki (cascade sèche) que l'on observera depuis un chashitsu (cabane à thé) . La grosse difficulté sera de trouver des roches adéquates et surtout de les amener sur place : aucun accès depuis l'extérieur n'étant possible sur cette partie du terrain.



ombre
 
 
baseLine