mai 2010

...le rodan inséré à sa place dans le dogudatami. Le robuchi vient se positionner sur le dessus... et voici le résultat final.

mai 2010

Ci-contre l'élaboration du rodan, c'est à dire la cavité du foyer enterré, réalisé en béton réfractaire coulé dans un coffrage en bois. La méthode traditionnelle utilise une terre argileuse pour la confection des parois du rodan. Après une semaine de séchage, les plaques de bois internes ont été retirées, les surfaces poncées et...

avril 2010

Le robuchi est fini. Le robuchi c'est ce cadre de bois qui vient se placer sur le rodan, la partie enterrée du foyer qui sera placée dans le trou visible sur la photo. La finition du robuchi est de type rustique, plus appropriée pour un sôan (cabane à thé rustique) qu'une version laquée. L'assemblage des 4 pièces de bois qui le compose est réalisé selon un agencement bien spécifique qui n'est pas sans rappeler le symbole bouddhique uramanji, c'est à dire un svastika tournant vers la droite (sens de rotation le plus couramment utilisé dans une configuration "classique" de type hongatte, c'est à dire avec les invités placés à la droite de l'hôte).

avril 2010

L'arrivée du printemps annonce le retour de ...
la caisse à outils ! Bien que le projet Tsuru prenne beaucoup de temps, je n'en oublie pas pour autant le chantier principal de cet été : la fabrication du ro (foyer enterré) de Chisôan. Première étape : la découpe du dogudatami (le tatami où se placent les ustensiles pendant chanoyu). Une découpe a donc été faite sur le coin gauche (position hongatte sumiro). Pendant la saison du furo (brasier portatif), on recouvre totalement le ro par un carré de tatami. Merci à l'ami Jean-Claude pour ses explications sur la technique de découpage du tatami, technique que je tiens à mon tour à disposition de ceux qui en feraient la demande.